La défense du monde agricole

La coopérative travaille en étroite association avec la Pensée sauvage ce qui a permis à des personnes de s’installer sur de petites surfaces tout en obtenant le statut d’agriculteur. 

En effet, le projet européen transnational « PROTERRA » a permis à la Pensée sauvage d’adapter la surface agricole à la taille modeste des fermes de plantes aromatiques et médicinales en bio et en montagne. Ainsi, elle est passée de 5Ha3 à 1Ha en plaine et à 5000M2 irrigués pour les producteurs souhaitant s’installer sur les terrasses cévenoles. La taille humaine des exploitations permet le plus grand soin aux plantes. Les producteurs de la coopérative cueillent par ailleurs environ 80% des plantes en sauvage (achillée, bruyère, myrtille, lavande, romarin, thym etc…)

L’installation des jeunes

Par l’adaptation de la surface minimum d’installation nécessaire à l’obtention du statut d’agriculteur, nous avons favorisé l’installation de petits agriculteurs non seulement dans le Gard mais également dans d’autres départements.

Travaux de desherbage en famille à la Jasse d’Audibert

 

Echanges de savoirs lors de  rencontres à Biotope (Christophe)

La solidarité d’un groupe

La Pensée sauvage et Biotope ont depuis le début partagé leur savoir-faire, ce qui a permis à de nombreuses personnes de s’installer et de vivre de leur propre production, en France mais également dans des pays tiers. Le projet de démonstration “Altitudes” a transféré ce savoir-faire avec la mise en place par exemple du volet d’éditions, de l’exposition “Simples cultures” et l’étude des coûts de production. 

C’est cette motivation de partager et ce temps consacré à la promotion du métier qui rendent Biotope différent des autres coopératives. 

Nous nous associons, évidemment, avec d’autres mouvements, aux nombreux combats qui agitent notre planète.

 

Palabres lors d’une pause d’Assemblée générale : Véronique, Nadine, Bernadette et Florence

Jean-Louis et Caro cueillant la lavande

L’appui technique de biotope auprès des agriculteurs

Dans la coopérative il y a transmission de savoir-faire entre tous les adhérents. L’appui technique à la production est un des facteurs principaux. L’association la Pensée sauvage quant à elle, a édité le livre technique « la culture des plantes aromatiques et médicinales en agrobiologie » et de nombreux guides pratiques, qui sont disponibles pour tous à Soudorgues “pensee.sauvage@free.fr”.

Le soin apporté à la plante lors de la récolte avec un maximum de douceur

Plantation de thym citron en minimottes 

 

Nos combats

En 1986 (Tchernobyl), nous n’avons pas hésité à dénoncer les pouvoirs publics face à leur incohérence concernant les seuils de radioactivité. Nous avons détruit des stocks de plantes contaminées.

En 1987 et 1988, nous nous sommes battus, au sein du syndicat SIMPLES, pour faire reconnaître les plantes de cueillette comme des produits de l’agriculture biologique, et faire homologuer les huiles essentielles parmi les produits « non transformés » de l’agriculture biologique de manière à conserver le statut de producteur-distillateur.

En 1992, nous avons dénoncé, à l’occasion d’un procès concernant un producteur de Biotope, la « Loi montagne » qui pénalisait les véritables petits producteurs de montagne.

En 1994, le projet Altitudes mené par la Pensée sauvage, nous a permis de faire la lumière sur notre profession au niveau européen.

En 1998, de même, avec le projet PROTERRA, nous avons obtenu la diminution des surfaces d’installation au niveau du Gard, pour faciliter l’intégration de petits producteurs.

En 2007, nous avons gagné en appel le procès de la prêle qui a failli condamner l’ensemble des producteurs de plantes aromatiques et médicinales. Cette jurisprudence a révélé la libération à la vente de toute plante alimentaire consommée en Europe avant 1997.

Nous luttons, encore et toujours, contre le lobby pharmaceutique qui s’est accordé le monopôle des plantes « médicinales » et qui nous empêche de transmettre nos savoirs populaires.

Nous poursuivons notre combat pour la certification des produits de l’agriculture biologique non alimentaires. Nous ne pouvons dans l’état actuel vous signaler que tous nos cosmétiques sont 100% Bio alors qu’ils contiennent uniquement des ingrédients produits selon les règles de l’agriculture biologique.

En achetant nos produits de très haute qualité, vous nous permettez de poursuivre nos combats pour que notre profession se légalise pour tous les professionnels et nous vous en remerçions !